La malnutrition est caractérisée par un état nutritionnel lors duquel une déficience ou un excès d’énergie, de protéines et de nutriments induisent des effets défavorables et mesurables au niveau de la corpulence et du fonctionnement de l’organisme. Ce déséquilibre va influencer l’évolution clinique de l’enfant. Le terme de malnutrition comprend donc à la fois la sous-alimentation et la suralimentation. Le texte ci-après s’intéressera cependant essentiellement à la malnutrition secondaire à une carence «protéino-énergétique». Cette définition de la malnutrition infantile prend en compte des aspects différents: en particulier l’OMS distingue entre «dénutrition aiguë» (wasting – weight for heigth < –2SD) et «sous-alimentation chronique» (stunting – heigth for age < –2 SD)12) (voir également le tableau 1). Pour quantifier la MN, les paramètres recommandés sont le z–score (écarts-types) du rapport «poids sur taille», le «percentile de l’IMC» ou le rapport «taille sur âge». Lorsque 2 variables mesurées au fil du temps sont disponibles, la prise pondérale (âge < 2 ans), ou la perte de poids (2–20 ans), la décélération de la vitesse de croissance (z-score) et un apport alimentaire insuffisant seront pris en considération.
36
Une croissance staturo-pondérale harmo-
nieuse est un pré-requis important pour le
développement adéquat de l\benfant. Une des
missions de la pédiatrie est de veiller à ce
que les enfants grandissent selon leurs
courbes et d\bidentifier précocement une alté –
ration de la croissance staturo-pondérale,
qu\bil s\bagisse de la pratique libérale quoti –
dienne, ou de la pratique hospitalière. Les
altérations de l\bétat nutritionnel, les cassures
de croissance insidieuses risquent de passer
inaperçues. Chez les enfants hospitalisés
pour une pathologie aiguë ou chronique,
l’état nutritionnel exerce un impact significa –
tif sur l\bévolution de la maladie
1 ) , 2 ) , 3 ) , 4 ) le t au x
de complications et sur la durée de l’hospi –
talisation
5) , 6) . La malnutrition (MN) n\best
pourtant pas toujours diagnostiquée au
premier plan et peut être oubliée face aux
autres problématiques qui ont justifié l\bhos –
pitalisation. Sous nos latitudes, les enfants
atteints de maladies chroniques sont parti –
culièrement à risque de MN, contrairement
aux pays en voie de développement, où le
manque d\baccès aux soins de santé de base
entraine un pourcentage important de mal –
nutrition chez des enfants qui pourraient
être en bonne santé habituelle.
Le présent article s\bintéresse à la malnutrition
chez les enfants hospitalisés et en explique les
options de dépistage, de diagnostic et de trai
–
tement . D epuis le 1.1.2016 ce diag nos tic de MN
peut être codé dans le système DRG suisse.
Cela représente une valorisation par augmen
–
tation de la tarification qui peut permettre et
justifier une amélioration du diagnostic de la
prise en charge chez les enfants hospitalisés
7).
Différents outils de dépistage des risques nu –
tritionnels ont été développés pour les enfants
hospitalisés. Aucun système de dépistage de
la MN valide pour tous les groupes d’âge n\best
universellement accepté et validé. On distingue
des for mes légèr es , mo dér ées et sévèr es de la
MN.
Une étude multicentrique publiée récemment
dans 12 pays européens a constaté une MN –
chez 7% de tous les enfants admis à l’hôpital
8).
Par ailleur s , le r is que de MN semble aug menter
durant le séjour à l’hôpital
9). Selon la sous-
spécialité (neurologie, gastro-entérologie, on –
cologie, soins intensifs, etc.) la fréquence
rapportée peut être très variable
10 ): selon la la
littérature elle concerne entre 3 % et 20 % des
enfants hospitalisés
11 ).
Définition de la malnutrition
La malnutrition est caractérisée par un état
nutritionnel lors duquel une déficience ou un
excès d’énergie, de protéines et de nutriments
induisent des effets défavorables et mesu –
rables au niveau de la corpulence et du fonc –
tionnement de l\borganisme. Ce déséquilibre va
influencer l\bévolution clinique de l\benfant. Le
terme de malnutrition comprend donc à la fois
la sous-alimentation et la suralimentation. Le
texte ci-après s\bintéressera cependant essen –
tiellement à la malnutrition secondaire à une
carence «protéino-énergétique». Cette défini –
tion de la malnutrition infantile prend en
compte des aspects différents: en particulier
l’OMS distingue entre «dénutrition aiguë» (was –
ting – weight for heigth < –2SD) et «sous-ali -
mentation chronique» (stunting - heigth for age
< –2 SD)
12 ) ( voir également le tableau 1 ).Pour quantifier la MN, les paramètres recom
-
mandés sont le z–score (écarts-types) du
rapport «poids sur taille», le «percentile de
l\bIMC» ou le rapport «taille sur âge».
Lorsque 2 variables mesurées au fil du temps
sont disponibles, la prise pondérale (âge < 2
ans), ou la perte de poids (2–20 ans), la décé -
lération de la vitesse de croissance (z-score)
et un app or t aliment air e insu f fis ant ser ont pr is
en considération
13 ) ,14 ) .
Comment la MN doit-elle être
dépistée c\bez les enfants \bospitali -
sés en Suisse?
Ayant pr is en considér ation les dif fér ent s avan -
tages et inconvénients d\bun tel dépistage,
l\bOffice fédéral des assurances a accepté la
proposition d'un groupe de travail
7) qui a créé
une recommandation pour l\busage pédiatrique
en se basant et en adaptant une prise en
charge valable chez l\badulte. Ce dépistage
prévoit, pour les enfants dès l'âge de 1 an,
l'utilisation du «PYMS» (Paediatric York Colline
Malnutrition Score)
7 ) ,16 ) ,17 ) comme méthode de
dépistage par analogie au Nutritional Risk
Score (NRS) chez les adultes ( voir tableau 2).
Le PYMS est facile à utiliser pour dépister la
malnutrition ou le risque de MN: en plus de 3
questions concernant l'état nutritionnel, on
prend en considération à titre de critère de
base l \bobje ctif de l'IM C ( ave c une limite à –2 SD
provenant des courbes de la SSP). Pour les
enfants de plus de 1 an, le dépistage doit se
faire lors de l\badmission à l'hôpital selon le
PY MS , puis , si les cr itèr es de MN sont r emplis ,
ils doivent bénéficier d\bune évaluation détaillée
de la MN (par exemple, en favorisant l\binterven -
tion d\bune diététicienne- nutritionniste). Cette
évaluation devra être répétée à des dates
précises en fonction des scores retrouvés. Le
diagnostic définitif et la sévérité de la «malnu -
trition» ne sauraient être retenus sans une
évaluation précise et le score de PYMS peut
permettre ce diagnostic. Les critères de PYMS
malnutrition du code DRG (E43 ou E44) sont
remplis lorsque le diagnostic de la malnutrition
donne au moins 2 p oint s et inv itent alor s à une
Malnutrition chez les enfants hospitalisés
en Suisse
Johannes Spalinger, Marc Sidler , Pascal Müller pour la Société suisse de
gastroentérologie,hépatologie et nutritions pédiatriques
Traduction: Alexandre Corboz, La Chaux-de-Fonds
État nutrionnel ou dénutrition Poids sur taille \bTaille pour âgePoids pour âge
Approprié > –1 . 0> –1 . 0> –1 . 0
Léger ≤ –1.0 à –2.0≤ –1.0 à –2.0≤ –1.0 à –2.0
Moyen ≤ –2.0 à –3.0≤ – 2.0 à –3.0≤ – 2.0 à –3.0
Sévère ≤ –3.0 ou encore moins; ++≤ –3.0 ou encore moins≤ –3.0 ou encore moins
Tableau 1: Classification de la malnutrition (z-scores, respectivement DS) 15 )
* ou IMC si taille > 120 cm ; ++ œdèmes, indépendamment du poids
36Une ceer6neoee isa
36Une crnoe i sactu-op6n i sacucnurdneana rupoéa6nealdc
37
intervention nutritionnelle (conseils en nutri-
tion et pr ise en char ge nutr itionnelle, ou tr aite –
ment nutritionnel multimodal).
Prise en c\barge d’une MN
Lorsque le diagnostic de MN est posé chez un
enfant hospitalisé, il convient d\by remédier rapi –
dement par une intervention nutritionnelle ci –
blée et adaptée à la maladie sous-jacente.
L’objectif est de calculer les cibles du poids et
de la t aille, et d \bas sur er le supplément nutr ition –
nel nécessaire pour les atteindre. Les recom –
mandations de l’OMS pour le traitement de la
MN chez les enf ant s sont sur tout destinées au x
enfants des pays en voie de développement,
mais les éléments principaux tels que la stabi –
lisation primaire, la réhabilitation et le suivi de
l\bévolution s\bappliquent également pour les
enfants suisses
19 ). Le potentiel de l\balimentation
or ale et entér ale doit êtr e d’ab or d êtr e utilisé au
maximum, avant d\binitier toute nutrition paren –
térale. Habituellement, les enfants atteints de
MN légère à modérée ont besoin d\bun apport
en protéines de deux fois la norme pour l\bâge,
et en énergie de 1,5 fois la norme pour l\bâge
ainsi que des apports appropriés en micronu –
triments, et ce pour prendre du poids, et aussi
surtout pour leur permettre de réaliser une
croissance de rattrapage
18) , 19) , 20 ) . Chez les en –
fants atteints de MN aiguë sévère, il faudra se
souvenir qu\bune intervention alimentaire trop
hâtive peut induire des déséquilibres métabo –
liques à l\borigine d\bun «Refeeding Syndrom». La
prise en charge adaptée et la récupération de
la croissance au cours de la MN se manifeste
par l\bamélioration de l\bétat général et de l’inte –
raction sociale, avec un retentissement plus
large que le seul gain pondéral.
Références:
1) Lindemayr A, Marx M, Pollak A, Widhalm K. Ernäh –
rungszustand bei stationär aufgenommenen Kin –
dern und Jugendlichen. J Ernährungsmed 2000;2:
7–11 .
2) Widhalm K, Rashidian F, Emminger W, Huber WD,
Bariss- Riedl M, Fritsch M, et al. Malnutrition in
hospitalized children aged 3–18 years. Results by
using a new score in comparison with previous
described scores. J Ernährungsmed 2007;9:13–7.
Figure 1: Saisir le risque de Malnutrition
PYMS PointsRisque de MN
nombre de points ≥ 4élevé
nombre de points 3moyen
nombre de points 2faible
Total des points PYMS
0
Recalculer les points
PYMS à J 7
1
Recalculer les points
PYMS à J 3
2
Recalculer les points
PYMS à J 7
Évaluation nutritionnelle et
conseils diététiques
Tableau 3: Prise en charge nutritionnelle selon PYMS
Age en années,
IMC – 2 DS1
23456789101112131415161718
Filles 13.713 .113 .113.012.712.712.712.913 .113.513.914.415.015.415.916. 216.416.5
Garçons 14.413.713.313.013.013.013.213.313.513.81 4 .114.515.015.516.016.516.91 7. 2
Tableau 2: IMC selon Etape (IMC – 2SD)
IMC – 2 DS (adaptés selon WHO Growth Chart References, et selon les courbes de croissance SSP 2011)
36Une ceer6neoee isa
36Une crnoe i sactu-op6n i sacucnurdneana rupoéa6nealdc
38
3) Campanozzi A, Russo M, Catucci A, Rutigliano I,
Canestrino G, Giardino I, et al. Hospital-acquired
malnutrition in children with mild clinical condi –
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mild clinical conditions. Nutrition; 2009: 540–547.
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ren’s Fund. WHO Child Growth Standards and the
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Health Organization and the United Nations Child –
ren’s Fund. Geneva, Switzerland: World Health
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13) Becker P, Carney MR , Moncka J, et al. Consensus Statement of the Academy of Nutrition and Diete –
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18) Vaughan JF, Fuchs GJ. Identification and Manage –
ment of Acute Malnutrition in Hospitalized Child –
ren: Developed Countr y Perspective. JPGN 2015;61:
61 0 – 612 .
ou
• per te non souhaitée de poids ≥ 7,5 % avec état
général diminué
ou
• réduction non souhaitée de la prise alimentaire
dans la semaine précédente (26–50 % des besoins)
E 4 4 .1
Malnutrition protéino-énergétique légère
On est en présence d’une malnutrition modérée
lorsque les deux critères suivants sont remplis:
1
e condition: Score total au PYMS (Paediatric Yorkhill
Malnutrition Score) d’au moins 2
plus
2
e condition: un des 3 critères suivants :
a) Jusqu’a 120 cm : poids pour taille ≥ –1 a –1,9 DS
(déviation standard) au score z ou < P 16 sur les
courbes de percentiles de l’OMS avec état général
diminué
b) A par tir de 120–175 cm pour les garçons et 120–
163 cm pour les filles : poids idéal pour la taille
(classification de Wellcome) 80–89 % avec état
général diminué
c) A par tir de 175 cm pour les garçons et 163 cm pour
les filles: IMC –1 a –1,9 DS au score z par rappor t a
la valeur correspondante pour l’âge et le sexe avec
état général diminué
ou
• perte non souhaitée de poids ≥ 5 % avec état géné-
ral diminué
ou
• réduction non souhaitée de la prise alimentaire
dans la semaine précédente (51–75 % des besoins
2. Codage:
a) Une malnutrition selon ICD -10 E43 pourra être
codée, lorsqu’un des actes ci-après aura été réa -
lisé:
89.0A.4- .Nutrithérapie multimodale
ou
89.0A .32 Consultation et traitement nutritionnels
d’au moins 2 unités de traitement par une diététi -
cienne diplômée HF/FH
b) Une malnutrition selon ICD -10 E44 pourra être
codée, lorsqu’au minimum un des actes ci-après
aura été réalisé:
89.0A .32 Consultation et traitement nutritionnels
89.0A.4- Nutrithérapie multimodale
96.6 Perfusion entérale de concentrés nutrition -
nels d’une durée d’au moins 5 jours
9 9.15 Perfusion parentérale de concentrés nutri -
tionnels d’une durée d’au moins 5 jours
Définition des stades de la malnutrition chez les
enfants
Ces définitions s’appliquent aux enfants et adoles
-
cents âgés de 1 a 16 ans. Chez le nourrisson (0–12
mois), le PYMS (Paediatric Yorkhill Malnutrition Score*)
n’est pas applicable et il suffit qu’un des trois argu -
ments (a, b ou c) soit rempli pour établir le diagnostic.
E43
Malnutrition protéino-énergétique grave, sans
précision
On est en présence d'une malnutrition grave lorsque
les 2 conditions suivantes sont remplies:
1
e condition: Score total au PYMS (Paediatric Yorkhill
Malnutrition Score) d’au moins 4
plus
2
e condition: un des 3 critères suivants:
a) Jusqu’a 120 cm : poids pour taille ≥ –3 DS (dévia -
tion standard au score z) ou < P 0,5 sur les courbes
de percentiles de l’OMS avec état général diminué
b) A par tir de 120−175 cm pour les garçons et 120−
163 cm pour les filles : poids idéal pour la taille
(classification de Wellcome) < 70 % avec état géné -
ral diminué
c) A par tir de 175 cm pour les garçons et 163 cm pour
les filles : IMC ≥ –3 DS au score Z sous la valeur
correspondante pour l’âge et le sexe ou < P 0,5 sur
les courbes de percentiles de l’OMS avec état gé -
néral diminue
ou
• per te non souhaitée de poids ≥ 10 % avec état
général diminué
ou
• réduction non souhaitée de la prise alimentaire
dans la semaine précédente (0–25 % des besoins)
E44.0
Malnutrition protéino-énergétique modérée
On est en présence d'une malnutrition modérée
lorsque les deux critères suivants sont remplis:
1
e condition: Score total au PYMS (Paediatric Yorkhill
Malnutrition Score) d’au moins 3
plus
2
e condition: un des 3 critères suivants :
a) Jusqu’a 120 cm : poids pour taille ≥ –2 a –2,9 DS
(déviation standard au score z) ou < P 3 sur les
courbes de percentiles de l’OMS avec état général
diminué
b) A par tir de 120–175 cm pour les garçons et 120–
163 cm pour les filles: poids idéal pour la taille
(classification de Wellcome) 70–79 % avec état
général diminué
c) A par tir de 175 cm pour les garçons et 163 cm pour
les filles : IMC –2 a –2,9 DS (score z) sous la valeur
correspondante pour l’âge et le sexe (percentiles
IMC) avec état général diminué
OFS : Manuel de codage médical 2016 pages 171/172
19 Becker P, et al. Consensus Statement of the Aca -
demy of Nutrition and Dietetics/American Society
for Parenteral and Enteral Nutrition. Indicators
Recommended for the Identification and Documen -
tation of Pediatric Malnutrition (Undernutrition).
Nutr Clin Pract. 2014 American Society for Paren -
teral and Enteral Nutrition and Academy of Nutri -
tion and Dietetics.
20) Guideline: Updates on the Management of Severe Acute Malnutrition in Infants and Children. Geneva:
World Health Organization; 2013. Normal 9 0 –11 0
Déficit pondéral 80–89
Malnutrition 70 –79
Malnutrition Grave < 70 oder Œdèmes
Tableau 4: Classification du risque et du ni -
veau de gravité Classification Wellcome (%
poids pour taille selon âge)
Correspondance
Dr J. Spalinger
Pädiatrische Gastroenterologie und Ernährung
Kinderspital Luzern
6000 Luzern 16
johannes.spalinger@ luks.ch
Les auteurs certifient qu'aucun soutien financier ou
autre conflit d'intérêt n'est lié à cet ar ticle.
36Une ceer6neoee isa
36Une crnoe i sactu-op6n i sacucnurdneana rupoéa6nealdc
Informations complémentaires
Auteurs
Dr. med. Johannes Spalinger , Pädiatrische Gastroenterologie und Ernährung Universitätskinderklinik Bern / Pädiatrische Gastroenterologie und Ernährung, Kinderspital, Luzerner Kantonsspital, Luzern Dr. med. Marc Sidler , Abteilung für pädiatrische Gastroenterologie, Universitäts-Kinderspital beider Basel (UKBB) Dr. med. Pascal Müller , Ostschweizer Kinderspital, St. Gallen Andreas Nydegger