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Une «nouvelle» forme de maltraitance: le refus de traitements conventionnels par les parents

Garantir de la meilleure manière la santé de leur enfant fait partie des droits et des devoirs des parents. Dans ce sens ils donnent leur consentement pour tout examen, intervention et mesure médicaux. Ils ne sont pourtant pas tout à fait libres (comme l’est le patient majeur pour les décisions concernant sa propre santé), mais doivent s’orienter au bien-être de l’enfant, qu’on admet comme étant la meilleure santé et qualité de vie possible. La plupart des parents remplissent ce devoir sans faute. Très rarement des parents se décident contre un traitement prometteur recommandé par la médecine conventionnelle, académique. Il est alors du devoir du médecin d’agir sur les parents en faisant preuve de compétence, d’empathie et de force de persuasion, afin de garantir la santé de l’enfant en se faisant son avocat. Si les parents ne se laissent pas persuader, le médecin est autorisé par la loi – et, en cas de risques majeurs pour la santé, tenu moralement– d’impliquer les autorités de protection de l’enfant et de l’adulte (OPEA). Les situations de refus de la médecine conventionnelle sont devenues plus fréquentes ces dernières années. Cet article présente, à l’aide d’exemples, la problématique et les approches possibles.

Informations complémentaires

Auteurs
KD Dr. med.  Ulrich Lips ehemaliger Leiter Kinderschutzgruppe und Opferberatungsstelle, Universitäts-Kinderspital Zürich

Andreas Nydegger