En 2013 vivaient en Suisse, selon l’Office fédéral des statistiques, environ 21’000 enfants avec un handicap sévère et environ 132’000 enfants avec un handicap moins important1). La prise en charge d’enfants et d’adolescents avec un handicap représente un gros défi pour les familles, les thérapeutes, le système scolaire et les pédiatres. En avril 2014 la Suisse a adhéré à la Convention relative aux droits des personnes handicapées de l’ONU, base sociale et juridique contraignante, notamment concernant les mesures d’intégration. Le concept de l’International Classification of Functioning, Disability and Health (ICF) développé par l’OMS, disponible depuis 2007 aussi en version pour enfants et adolescents, oriente sur les principes et les différents aspects de la prise en charge3). L’ICF met en évidence que la structure et la fonction de systèmes d’organes sont des bases essentielles mais que les objectifs et les souhaits des patients se situent plutôt dans les domaines de l’activité et de la participation. Ainsi il se peut que l’amélioration de quelques degrés de la mobilité passive d’articulations soit p.ex. moins importante pour l’enfant que de pouvoir participer à la course d’école. Lors de la planification des mesures de réhabilitation on tiendra toujours compte de l’entourage et des conditions personnelles du patient. Le lieu de domicile joue un rôle non négligeable dans notre Suisse fédérale, l’offre et l’organisation de la prise en charge variant souvent d’une région à l’autre. Le caractère pluridimensionnel de l’ICF implique que la prise en charge de l’enfant sefasse, aux côtés des parents, par une équipe multiprofessionnelle. Les contacts et la coordination intra- et interprofessionnelles sont indispensables. Le rôle du pédiatre est central dans la prise en charge du patient dans le cadre du système familial. Cette prise en charge globale ne peut et ne doit pourtant être gérée par le pédiatre seul. Par cet article nous souhaitons présenter quelques aspects choisis de ce travail exigeant, tout en essayant de transmettre des conseils pratiques. Les tableaux illustrent les possibilités d’aide dont le pédiatre dispose pour le suivi de ces enfants et de leurs familles.
18
Formation continue Neuropédiatrie
Introduction
En 2013 vivaient en Suisse, selon l’O f fice fédé-
ral des statistiques, environ 21’000 enfants
av e
c un handicap sévère et environ 132’000
enf ant s avec un handicap moins imp or t ant
1). L a
pr ise en char ge d ’enf ant s et d’adolescent s avec
un handicap représente un gros défi pour les
familles, les thérapeutes, le système scolaire et
les pédiatres.
En av r il 2014 la Suis se a adhér é à la C onvention
relative aux droits des personnes handicapées
de l’ONU, base sociale et juridique contrai –
gnante, notamment concernant les mesures
d ’in
tégration.
Le concept de l’International Classification of
Functioning, Disability and Health (ICF) déve –
loppé par l’OMS, disponible depuis 2007 aussi
en v
ersion pour enfants et adolescents, oriente
sur les principes et les dif férents aspects de la
prise en charge
3). L’ICF met en évidence que la
structure et la fonction de systèmes d’organes
sont des bases essentielles mais que les objec –
tifs et les souhaits des patients se situent plutôt
dan
s les domaines de l’activité et de la partici –
pation. Ainsi il se peut que l’amélioration de
qu el
ques degrés de la mobilité passive d’articu –
lations soit p.ex. moins importante pour l’enfant
q ue
de pouvoir participer à la course d’école.
Lors de la planification des mesures de réhabi –
litation on tiendra toujours compte de l’entou –
rage et des conditions personnelles du patient.
Le l
ieu de domicile joue un rôle non négligeable
dans notre Suisse fédérale, l’offre et l’organisa –
tion de la pr ise en char ge var iant sou vent d ’une
rég
ion à l’autre.
Le caractère pluridimensionnel de l’ICF im –
plique que la prise en charge de l’enfant se
Aspects de la prise en charge pédiatrique
d’enfants et adolescents avec un handicap
Judith Hochstrasser 1, Andreas Meyer-Heim 2 , Zürich
Traduction: Rudolf Schlaepfer, La Chaux- de – Fonds
fasse, aux côtés des parents, par une équipe
multiprofessionnelle. Les contacts et la coordi –
nation intra- et interprofessionnelles sont indis –
pensables. Le rôle du pédiatre est central dans
l a p
rise en charge du patient dans le cadre du
système familial. C et te pr ise en charge globale
ne peut et ne doit pourtant être gérée par le
pédiatre seul.
Par cet article nous souhaitons présenter
quelques aspects choisis de ce travail exigeant,
tout en essayant de transmettre des conseils
pratiques. Les tableaux illustrent les possibili –
tés d ’aide dont le p é diatr e disp ose p our le sui v i
de ce
s enfants et de leurs familles.
L’aide-mémoire santé et bien-être
L’aide-mémoire santé développé en Angle –
ter r e par Kar en Hor r idge ( HE ALTH , FU N CTIO –
NING AND WELLBEING SUMMARY) peut
servir d’aide pratique pour détecter les as –
pects de santé importants pour l’enfant et la
famille. Il peut s’avérer utile de transmettre
l’aide-mémoire aux parents avant une consul –
tation.
L’annonce du diagnostic
Des recherches montrent que les parents
gardent en mémoire dans le détail, encore
après de nombreuses années, la situation
dans laquelle leur a été transmis le diagnostic,
et que le perçu et les interprétations acquises
lors de cette première entrevue s’avèrent être
très résistantes au changement
4). Il est donc
primordial d’entendre à ce moment les at-
tentes des parents, qui peuvent se différen –
cier sensiblement de celles du médecin. Pour le médecin de confiance l‘annonce du
diagnostic est une préoccupation: souvent il
p er d son rôle de p or teur d ’esp oir et dev ient le
messager d’une nouvelle désastreuse.
Problème de santé
(trouble ou maladie)
Fonctions et
structures physiques Participation
Activités
Facteurs
environnementaux Facteurs
personnels
Figure 1: Relation entre les domaines ICF (OMS)
Figure 2: O n p eut téléchar ger l ’aide – mémoir e
santé, fonction et bien-être (en anglais ou
traduit en allemand) gratuitement depuis le
site www.sacd.ch.
AIDE-MÉMOIRE SANTÉ, FONCTION ET
BIEN-ÊTRE
Nom Date de
naissanceRempli le
/ / / /
Veuillez remplir les encadrés ci-dessous; ces informations aideront le personnel soignant à comprendre ce qui actuellement va bien et dans quels
domaines vous avez des soucis.
Objets de satisfaction, progrès:
Idées pour mieux participer aux activités quotidiennes et avoir plus de plaisir de vivre:
Sujets d’inquiétude et de questionnements:
©Dr. Karen Horridge, Paediatrician, Sunderland UK NHS, 2013; French Translation Dr. Rudolf Schlaepfer (2016) with permission.
AIDE-MÉMOIRE SANTÉ, FONCTION ET
BIEN-ÊTRE
Nom Date de
naissanceRempli le
/ / / /
Veuillez remplir les encadrés ci-dessous; ces informations aideront le personnel soignant à comprendre ce qui actuellement va bien et dans quels
domaines vous avez des soucis.
Objets de satisfaction, progrès:
Idées pour mieux participer aux activités quotidiennes et avoir plus de plaisir de vivre:
Sujets d’inquiétude et de questionnements:
©Dr. Karen Horridge, Paediatrician, Sunderland UK NHS, 2013; French Translation Dr. Rudolf Schlaepfer (2016) with permission.
AIDE-MÉMOIRE SANTÉ, FONCTION ET
BIEN-ÊTRE
Nom Date de
naissanceRempli le
/ / / /
Indiquez pour chaque domaine la couleur qui correspond le mieux à votre situation.Pas inquiet
Peu inquiet
Très inquiet La participation aux activités quotidiennes et la qualité de vie ne sont pas limitées.
La participation aux activités quotidiennes et la qualité de vie sont limitées de manière récurrente.
Les restrictions sont fréquentes ou quotidiennes.
Pas inquiet Peu inquiet Très inquiet Santé physique en général
Voies respiratoires, respiration
Infections récidivantes des voies respiratoires
Douleurs
Crises épileptiques, événements suspects avec absences
Manger, boire, avaler
Salivation
Reflux acide (goût acide), vomissements
Constipation
Souillures
Incontinence de jour
Incontinence de nuit
Troubles menstruels
Troubles des oreilles, du nez, de la gorge
Problèmes dermatologiques
Prise de poids insuffisante
Surpoids
Mobilité, activité
Fonction des mains
Soins corporels, indépendance (manger, se laver, s’habiller, toilettes, …)
Vision
Audition
Parler, locution, communication
Amitiés, contacts, relations sociales
Comportement dérangeant
Troubles émotionnels (humeur, peurs, …)
Comportement automutilant
Hypersensibilité (bruits, toucher, …)
Pica (terre, métaux, …)
Apprentissages
Sommeil
Vie familiale
École, quotidien scolaire
Moyens auxiliaires
Habitat
Loisirs (occasions de loisirs)
Obtenez-vous suffisamment d’aide ?
Avez-vous suffisamment d’informations sur les possibilités d’aide ?
Avez-vous suffisamment d’informations sur les troubles de votre enfant ?
Avez-vous suffisamment d’informations sur les assurances ?
Autres :
©Dr. Karen Horridge, Paediatrician, Sunderland UK NHS, 2013; French Translation Dr. Rudolf Schlaepfer (2016) with permission.
1Assistante sociale, 2Directeur médical du Centre de réhabilitation pour enfants et adolescents Affoltern am Albis, Clinique pédiatrique universitaire Zurich
Infirmitmménrm mmicho
19
Le déni est une source d’inquiétude pour le
médecin, qui craint que les parents ne se
bercent dans de faux espoirs. Lors de l’an-
nonce du diag nostic, de nombr eu x par ent s se
trouvent face à un conflit de loyauté; ils
craignent de trahir leur enfant en acceptant
la maladie (expérience personnelle des au-
teurs).
Avec l’annonce du diagnostic, ce processus
– doulour eu x p our les par ent s – n’est ter miné
ni pour ceux- ci ni pour le médecin. Suivront,
sur tout lorsqu’il s’agit d’enfants avec un han-
dicap sévère, d’autres situations éprouvantes
et d’autres entretiens sur des sujets difficiles,
comme p.ex. le changement du buggy à la
chaise roulante, l’acquisition d’une chaise
roulante électrique, l’alimentation par gas –
trostomie endoscopique percutanée (GPE),
l’équipement avec des outils de communica –
tion aug mentée et alter nati ve, etc. C es entr e –
tiens demandent, outre de l’expérience et du
doigté, surtout du temps, qu’il faut prévoir
lors du planning de la consultation.
La vie de famille avec un enfant
polyhandicapé
De nombreux facteurs influencent la manière
dont les parents gèrent les exigences et les
contraintes de cette situation particulière
(stratégies de coping). Néanmoins tous les
parents qui apprennent un diagnostic doulou –
reux concernant leur enfant ont en commun
le vécu suivant
4):
Ta b l e a u : perspectives diverses pour les parents des patients et pour le médecin lors de dialogues sur le diagnostic •
La p
erte soudaine du contrôle et de la pré-
visibilité de leur propre vie
•
La p
erte de l’illusion de l’intégrité et du ré-
tablissement de la santé
•
La p
erte d’un avenir et de perspectives
planifiés.
•
L’i
nexpérience d’une telle situation et la
perte de repères inhérente.
Les familles avec un enfant handicapé se
voient confrontées à d’importants défis et
fardeaux, comme la vigilance ininterrompue
vis à vis des possibles sy mptômes de la mala –
die, le poids de la responsabilité des traite-
ments et décisions médicales, la perte du
p la
isir de vivre et de l’insouciance, la peur de
l’évolution future de la maladie, les problèmes
éducatifs (enfant malade, frères et sœurs en
bonne santé), la confrontation avec les réac –
tions de l’entourage et la perte de contacts
s o ci
aux, la limitation des activités quoti –
diennes et des loisirs, les problèmes de garde
e t d
’encadrement externe et enfin les difficul-
tés financières jusqu’au piège de la précarité.
C et
te charge occasionne une diminution signi-
ficative de la qualité de vie des parents
co nce r
nés 5). D ’autr e par t il a été démontr é que
les enfant s ayant subi un tr aumatisme cr ânien
sévère montrent une évolution significative –
ment plus favorable dans une famille soumise
à mo
ins de facteurs de stress que les enfants
de familles aux facteurs de stress élevés
6).
Pour cette raison la mise à disposition d’offres
de soutien est particulièrement importante.
Pour les parents: Pour le médecin:
Rien n’est plus comme avant Un nouveau patient et un nouveau diagnostic font partie du quotidien
Perte de contrôle et d’influence Prise de responsabilité
Perte de la relation connue avec l’enfant Élaboration d’une relation avec l’enfant
Se trouvent dans une crise existentielle Son travail est le sens de toute une vie et une vocation
Perte de repères Nouveau défi, appel aux c\donnaissances
Adresses utiles d’offres de soutien, de
conseils financiers et juridiques:
www.redcross.ch
Garde d’enfants à domicile, en cas d’ur-
gence prise en charge dans les 24 heures,
pas de soins.
www.services-de-releve.ch
P r ise en char ge tr ès var iée : gar de, accom –
pagnement au traitement, mettre au lit,
etc.
www.pro-pallium.ch
Relève ponctuelle des parents. Système
de personnes de référence.
www.hiki.ch
Aide aux familles d’enfants traumatisés
cranio-cérébraux.
Adresses utiles pour des questions ou
conseils financiers et juridiques:
www.pro-infirmis.ch
www.procap.ch
www.spo.ch
Il est utile pour les parents de trouver des
brochures concernant ces services dans
la salle d’attente.
La vue de l’enfant malade ou
handicapé
Les enfants malades veulent la même chose
que les enfants sains: ils aimeraient vivre,
jouer, avoir des contact sociaux, etc. ! Ils
mettent toujours en avant le besoin de se
sentir en sé cur ité et en confiance, que ce soit
au cabinet médical ou à l’hôpital. Les diffé –
rents âges du développement (ici d’après
Piaget) exigent une approche différenciée
:
•
À l’
âge de 0 à 2 ans (stade sensori-mo –
teur): on ne dispose que de peu de re- cherches indiquant comment l’enfant com
–
prend sa maladie.
• À l’ âge de 2 à 7 ans
(stade pré-opératoire):
on constate que l’enfant cherche des expli –
cations magiques pour sa maladie. Les
causes se trouvent à l’extérieur de la per-
sonne de l’enfant.
•
À l’
âge de 7 à 11 ans (stade des opérations
concr ètes ) : il dev ient plus clair p our l ’enf ant
qu’une maladie peut être la suite p.ex.
d’une contamination.
•
Dès
l’âge de 12 ans (stade des opérations
formelles): l’enfant peut comprendre et exprimer des explications physiologiques et
psychologiques d’une maladie. Des options
thérapeutiques peuvent être analysées
hypothétiquement. Les concepts de santé
et de maladie correspondent de plus en
plus à ceux de l’adulte. Il devient donc né-
cessaire pour l’adolescent d’être associé
aux décisions concernant sa maladie.
L’espace disponible ne nous permet pas de
décrire la situation particulière des frères et
sœurs. Le livre d’Ilse Achilles «…und um mich
1Prof. ffRPofTff.abi
1Prof. PRTaPR. RbiTnibrP,Se f.r i
20
Formation continue Neuropédiatrie
kümmert sich keiner» (personne ne s’occupe
de moi) donne des indications intéressantes 8).
Sport pour enfants avec un handi-
cap
Les enfants et adolescents, surtout avec un
handicap moteur, ne bougent souvent pas
assez et sont trop longtemps assis dans la
chaise roulante
9). Les raisons sont multiples:
dispense du sport scolaire en raison du han-
dicap, surcharge des parents (en plus des
traitements), manque d’information sur l’offre
ou crainte d’accidents et de complications.
Cette situation peut aboutir à un cercle vi-
cieux, la prise de poids due à l’immobilité
aggravant ultérieurement la situation biomé –
canique, ce qui mène à son tour à une dimi-
nution de la mobilité. Entre temps existent de
nombreuses possibilités de sports et des
brochures d’information qu’on peut consulter.
L’Association sport handicap PluSport pro –
pose des conseils et des offres individualisées
(voir flyer).
Le sport favorise, outre l’amélioration de la
forme physique, l’intégration et finalement
aussi l’autonomie des enfants et adolescents.
Le pédiatre peut jouer un rôle important en
motivant les jeunes et en atténuant les
craintes des parents vis-à-vis des activités
sportives.
Médecine des assurances
Pour pouvoir conseiller les parents, il est in-
contournable pour le pédiatre d’avoir quelques connaissances de base de méde
–
cine des assurances et des voies de procé-
dure. Selon la tranche d’âge de l’enfant, la
situation assécurologique peut changer tant
pour l’enfant que pour les parents. Il est donc
important de s’intéresser régulièrement, lors
des consultations, aux aspects liés aux assu –
rances et de brièvement faire le point. Ainsi
la dépendance d’un enfant avec une forme
sévère d’infirmité motrice augmentera avec
l’âge et son développement, ce qui nécessite
des adaptations des prestations de l’assu –
rance dans le cadre des allocations pour im –
potent ou des suppléments pour soins in –
tenses. Les rapports et prescriptions de
traitements doivent être rédigés avec les
termes corrects, au risque de voir des refus
injustifiés en première instance et de provo –
quer de longues procédures et pertes de
temps. Les conseils aux parents concernant
les b esoins et les demandes doi vent êtr e r éa –
listes, afin d’éviter des procédures juridiques
avec les assurances, dont l’issue peut être
négative pour l’enfant et demander beaucoup
d’énergie aux parents. Est conseillée l’affilia –
tion à une organisation de protection des
patients (comme p.ex. Procap ou Inclusion
Handicap en Suisse) qui peut offrir, le cas
échéant, une protection juridique aux pa –
rents.
On peut consulter et télécharger, à partir du
site de l’Office fédéral des assurances so –
ciales (OFAS), la Liste des infirmités congéni –
tales (OIC) dans la Circulaire sur les mesures
médicales de réadaptation de l’AI (CMRM), et
les versions les plus récentes (les révisions
sont fréquentes, un coup d’œil occasionnel
vaut la peine) de la Circulaire concernant la
remise des moyens auxiliaires par l’assu-
rance-invalidité (CMAI). http://www.bsv.
admin.ch/vollzug/documents/index/
page:2/lang:fre/category:34
Pour les enfants avec une trisomie 21, le
chiffre OIC 489 a été introduit en mars 2016.
La physiothérapie et l’ergothérapie pour ces
enf ant s p eu vent donc êtr e f actur és à l ’AI. Tous
les chiffres OIC spécifiques pour un organe,
comme p.ex. le chiffre 313 (malformation
cardiaque) sont par contre supprimés.
Il est également important de savoir que les
enfant s or iginair es de l ’espace UE ont droit au
signalement d’une infirmité congénitale dans
le sens de l ’OI C. Imp or t ant est aus si de savoir
que l’AI ne rembourse que la remise simple
de moyens auxiliaires (1 paire d’orthèses,
1 chaise roulante).
Le guide du droit des assurances sociales
«Les droits de mon enfant», destinés aux pa-
rents d’un enfant handicapé, est à conseiller
aussi aux pédiatres, puisqu’il illustre de ma-
nière concise et aisément compréhensible les
questions importantes concernant les assu –
rances sociales. Il peut être commandé au-
près de www.procap.ch .
Figure 3. Brochures (à gauche, au milieu) avec offres de sports pour enfants avec spina bifida, destinées aux accompagnants et aux
par ent s ( téléchargement g r atuit depuis w w w.sacd.ch ) . B rochur e de PluSp or t ( à droite ) p our la promotion de la r elève dans le domaine
du sport pour personnes avec un handicap. Sous www.plusport.ch on trouve des informations sur les offres sportives locales.
ELTERNINFORMATIONSport mit
Spina Bifida INFORMATION
FÜR BETREUENDESport mit
Spina Bifida
Gemeinsam für den Nachwuchs
→ plusport.ch
1Prof. ffRPofTff.abi
21
Figure 4. Les droits de mon enfant. Guide du
droit des assurances sociales intéressant
aussi pour les pédiatres.
Références1) Simone L, Kraus de Camargo O. Die ICF- CY in der
Pr axis. Edition Hogrefe, anciennement Hans Huber
2013 .
2)
Géra
rd Ch. Kein Anschluss unter dieser Nummer.
Edition Hippocampus, 2011
3)
Tho
mése P.F. Schattenkind. Edition Berlin, 2004.
4)
Ach
illes I. «…und um mich kümmert sich keiner».
Edition Reinhardt Ernst, 2013
5)
Mal
tais DB, Wiart L, Fowler E, Verschuren O, Da –
miano DL. Health-related physical fitness for
children with cerebral palsy. J Child Neurol. 2014;
29: 1091-100.
Correspondance
PD Dr. med. Andreas Meyer-Heim
Ärztliche Leitung
Rehabilitationszentrum für Kinder und Jugend
–
lich
e, Universitäts-Kinderspital Zürich
Mühlebergstrasse 104
CH-8910 Affoltern am Albis
andreas.meyer-heim @ kispi.uzh.ch
Bonification pour tâches d’assistance
(AVS). A partir de l’âge de 16 ans de l’en –
fant, le parent qui exerce les soins peut
demander, auprès de la caisse de compen –
sation, une bonification pour tâches d’as –
sistance; la somme est versée annuelle-
ment sur le compte AVS.
La personne handicapée peut demander,
à partir de l’âge de 16 ans, une contribu-
tion d’assistance, p.ex. pour une aide
régulière ou pour pouvoir vivre chez elle;
cette contribution ne peut être utilisée
pour rétribuer les parents ou des parents
proches assumant des soins. Le sens de
cette disposition est de soulager les pa-
rents et de favoriser l’autonomie des per –
sonnes avec un handicap.
w w w.cerebral.ch Fondation suisse en faveur de l’enfant infirme moteur cérébral. Informations et offres d’aide pour
les parents et les familles.
Le but de Cerebral est de dépister précocement, d’encourager, de former, de soigner et d’appor –
ter un suivi social aux personnes atteintes d’un handicap moteur cérébral, de spina bifida ou
d’atrophie musculaire, vivant en Suisse.
www.hiki.ch Association de parents d’enfants avec une lésion cérébrale congénitale ou acquise.
Hiki conseille et soutient les familles dans leur quotidien, pour la recherche d’une école ou d’une
thérapie adaptée, et met les familles d’enfants avec une lésion cérébrale en relation. Hiki organise
des ateliers et des réunions entre parents, organise des week-ends pour adolescents et soulage
par l’aide familiale.
www.spina-hydro.chDe nombreuses informations sur des réseaux, des événements, des offres de soutien et profes –
sionnelles pour enfants avec spina bifida.
www.procap.ch De nombreuses informations et offres et des conseils juridiques; brochures disponibles.
www.sacd.chLa Swiss Academy of Childhood Disability (SACD) rassemble l’ensemble des groupements pro –
fessionnels participant à la réhabilitation pédiatrique: médecine, psychologie, logopédie, ergo –
thérapie, physiothérapie, technique orthopédique, pédagogie spécialisée, assistance sociale,
soins. Le site internet contient des informations professionnelles et un agenda de formations
continues. Concours annuel Prix Anna Müller Grocholski de la SACD.
www.neuropaediatrie.ch Site internet de la Société suisse de neuropédiatrie. Informations sur la formation postgraduée
et continue (formation approfondie neuropédiatrie FMH), distance learning course, offres
d ’emploi.
www.entwicklungspaediatrie.chSite internet de la Société suisse de pédiatrie du développement. Informations concernant
manifestations et formation.
www.plusport.chPluSport est la Fédération du sport handicap suisse. Centre de compétence pour l’intégration
par le sport de personnes avec handicap. Plus de 90 camps sportifs et 460 activités des Clubs
PluSport. En tant que fondateur de Swiss Paralympic, PluSport s’engage à promouvoir le sport
d’élite. Informations concernant offre, événements et inscription.
www.spv.chLarge éventail d’offres sportives de l’Association suisse des paraplégiques. Informations concer –
nant offres, événements et inscription.
www.etoilefilante.ch La fondation Étoile filante réalise les rêves d’enfants ( jusqu’à 18 ans) sévèrement et chronique –
ment malades domiciliés en Suisse. La fondation soutient en outre des projets de cliniques ou
homes qui apportent du bonheur dans le quotidien des enfants. Les familles peuvent demander
la Carte étoile filante qui donne accès gratuit à plus de 30 musées et jardins zoologiques en
Suisse pour toute la famille. Mentionnez la fondation lors de la consultation!
www.scpenetwork.eu Surveillance of Cerebral Palsy in Europe: site internet du réseau européen des registres d’infir –
mité motrice cérébrale. Excellents contenus d’enseignement avec des exemples vidéo de diffé –
rentes formes d’infirmité motrice cérébrale.
Choix de liens internet:
Les auteurs certifient qu’aucun soutien financier ou autre conflit d’intérêt n’est lié à cet article.
1Prof. ffRPofTff.abi
1Prof. PRTaPR. RbiTnibrP,Se f.r i
Informations complémentaires
Auteurs
Judith Hochstrasser Prof. Dr. med. Andreas Meyer-Heim , Kinder-Reha Schweiz, Universitäts-Kinderspital Zürich, Affoltern a. Albis Andreas Nydegger