La bronchiolite à VRS est la maladie des voies respiratoires inférieures la plus fréquente du nourrisson et amène à un taux de 1–2% d’hospitalisations chez les nourrissons de l’année suite à une insuffisance respiratoire ou à une ingestion insuffisante de liquides.
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Vol. 15 No. 6 2004 Empfehlungen / Recommandations
Nouveautés de cette mise à jour
Par rapport aux recommandations formulées
en 1999 1)et 2002 2)cette nouvelle révision
contient deux nouveautés. Le groupe de tra-
vail recommande l’administration de palivi-
zumab au début de la saison à VRS aux en-
fants de < 12 mois d’âge chronologique avec:
K dysplasie broncho-pulmonaire (DBP) sé-
vère . Lors de DBP de gravité moyenne, le
Palivizumab peut être envisagé. Lors de
DBP légère, le palivizumab n’est pas re-
commandé ( définitions: tableau 2 ).
K malformation cardiaque non corrigée, hé-
modynamiquement significative et facteurs
de risque associés (malformation cyano-
gène, hypertension pulmonaire sévère,
insuffisance cardiaque manifeste) L’ap-
plication de routine aux enfants avec une
malformation cardiaque hémodynamique-
ment significative n’est pas conseillée.
CAVE: Au moment de la publi cation de ces
recommandations, palizivumab n’est pas
encore admis par les assurances maladie
pour enfants avec une malformation car-
diaque congénitale (voir l’imitation dans
la liste de spécialités (LS) www .bag.ad -
min.c h/kv/gesetze/sl/d/ ). Le finance-
ment doit être réglé individuellement .
Le palizivumab n’est toujours pas recom-
mandé pour les enfants sans aucun des fac-
teurs de risque mentionnés.
Introduction
Des recommandations pour l’administration
de palivizumab basées sur un consensus ont
été formulées en Suisse pour la première fois
en 1999 1). Une première révision a eu lieu en
2002 2). L’indication élargie aux enfants avec
une malformation cardiaque hémodynami-
quement significative, acceptée par Swiss-
medic, demande une nouvelle révision. Les
décisions se basent sur une étude randomi-
sée, placebo-contrôlée effectuée en Améri-
que du Nord et en Europe concernant l’ap-
plication de palivizumab chez des enfants
avec une malformation cardiaque hémody-
namiquement significative 3), ainsi que sur une
étude actuelle analysant l’incidence des hos-
pitalisations d’enfants souffrant d’une mal-
formation cardiaque hémodynamiquement
significative, dues aux VRS en Suisse 4).
Infections à VRS et palivizumab
La bronchiolite à VRS est la maladie des
voies respiratoires inférieures la plus fré-
quente du nourrisson et amène à un taux de
1–2% d’hospitalisations chez les nourrissons
de l’année suite à une insuffisance respira-
toire ou à une ingestion insuffisante de li-
quides. Les facteurs de risque connus pour
une hospitalisation sur infection au VRS sont
le jeune âge, la prématurité, la dysplasie
broncho-pulmonaire (DBP) et les malforma-
tions cardiaques. Le VRS est responsable
chaque année d’épidémies hivernales. En
Suisse s’alternent des épidémies sévères
commençant au début de la saison avec cel-
les plus clémentes, débutant plus tard 5).
En dehors des mesures générales de pré-
vention d’exposition, la seule mesure pré-
ventive possible pour les patients à risque est
l’immunisation passive avec le palivizumab
(Synagis ®), un anticorps neutralisant mono-
clonal anti-VRS. Le palivizumab est adminis-
tré pendant la saison du VRS par voie in-
tramusculaire, à intervalles mensuels, à
une dose de 15 mg/kg de poids corporel.
Une étude randomisée, placebo-contrôlée
(étude IMPACT) a démontré que, chez d’an-
ciens prématurés ≤35SG, le palizivumab ré-
duit de façon significative le taux d’hospita-
lisation de 10,6% à 4,8% (réduction relative
de 55%) 6). Dans un sous-groupe avec DBP, le
taux d’hospitalisation n’a été réduit que de
façon non significative de 12,8% à 7,9% (ré-
duction relative de 39%). La mortalité n’a pas
été influencée. Dans des études non con-
trôlées avec des critères d’inclusion inho-
mogènes, les taux d’hospitalisation se situent
entre 1,6% et 9.0% 7)–14) .
Le palizivumab est sûy,H et bien toléré. Une
étude, basée sur les signalements d’effets
non désirés graves chez les enfants en des-
sous de 2 ans faits à la Food and Drug Ad-
ministration aux USA, associe le palizivumab
avec 28% des signalements 15 ). Un lien de
cause à effet n’a pourtant pas pu être éta-
bli16 ). En s’appuyant sur les critères d’inclu-
sion de l’étude IMPACT, aux USA le palizi-
vumab est conseillé (1) jusqu’à l’âge de 12
mois pour les prématurés ≤28 SG, (2) jus-
qu’à l’âge de 6 mois pour les prématurés
29–35 SG, pour les 33–35 SG seulement s’il
existe des facteurs de risque supplémentai-
res, (3) jusqu’à l’âge de 24 mois pour les en-
fants avec une DBP traitée 17 ). Les recom-
mandations nationales d’autres pays varient
considérablement, tout en étant en général
plus restrictives.
En Suisse, le groupe de travail interdiscipli-
naire constitué en 1999 a conclu, après une
étude approfondie des données disponibles
et une analyse de coûyHI/efficacité que
l’administration de routine de palizivumab
n’était, d’après les critères IMPACT, pas jus-
tifiée 1). Déterminant pour cette appréciation
ont été l’efficacité modeste, l’absence d’im-
pact sur la mortalité ainsi que les coûyHIs éle-
vés de 60’000.– à 100’000.– frs pour éviter
une seule hospitalisation due au VRS. Mal-
gré celà, l’Office Fédéral des Assurances So-
ciales (OFAS) a décidé en 2000, en se basant
sur les critères d’inclusion de l’étude IM-
PA C T 6), la prise en charge limitée du palizi-
vumab par les assurances maladie (1) pour
les anciens prématurés âgés ≤6 mois au dé-
but de la saison à VRS et (2) pour les enfants
traités pour une DBP âgés ≤12 mois au dé-
Consensus concernant la prévention
des infections par le virus respiratoire
syncitial (VRS) avec l’anticorps humanisé
monoclonal palivizumab (Synagis ®)
mise à jour 2004
C. Aebi a), C. Barazzone b), J. Günthardt c), J. Hammer b), C. Kind a), d), D. Nadal a),
J.-P. Pfammatter c), R.E. Pfister d)
Groupe interdisciplinaire composé de membres
a) du Groupe d’infectiologie pédiatrique suisse (PIGS)
b) du Groupe de travail suisse de pneumologie pédiatrique (SAPP)
c) de la Société suisse de cardiologie pédiatrique
d) de la Société suisse de néonatologie (SSN)
Traduction: Rudolf Schlaepfer, La Chaux de Fonds
Empfehlungen / Recommandations
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but de la saison du VRS. En 2002, le groupe
de travail interdisciplinaire a mis à jour les
recommandations pour la Suisse 2). La seule
indication reconnue pour l’administration de
palizivumab était le nourrisson qui au début
de la saison du VRS a < 12 mois et souffre
d’une DBP nécessitant de l’oxygène à do-
micile ou qui souffre d’une DBP du degré mo-
déré ou sévère 18 ).
Palivizumab pour enfants
avec malformation cardi\Raque
Selon l’étude randomisée, placebo-contrô-
lée mentionnée plus haut 3), l’administration
de palizivumab à des enfants de < 24 mois
avec malformation cardiaque a réduit le
risque d’hospitalisation due au VRS de 9.7%
à 5.3% (réduction relative 45%, intervalle de
confiance 95% 23–67%). L’analyse de sous-
groupes limite la réduction significative aux
enfants de < 6 mois (12.2% vs 6.0%) et aux en-
fants avec une malformation non cyanogè-
ne (11,8% vs 5.0%). Une réduction de la lé-
talité n’a pas pu être démontrée. Sur la base
de ces résultats, aux û)USA , la liste des indû)i-
cations du palizivumab a été élargie aux en-
fants de < 2 ans avec une malformation car-
diaque hémodynamiquement significative 17 ).
Une étude basée sur la population dans le
Canton de Berne 4), analysant les données sur
les hospitalisations de 1997 à 2003, conclut
que, pour les enfants avec une malformation
cardiaque selon la définition mentionnée plus
haut 3), le risque absolu d’une hospitalisation
due au VRS est quatre fois plus bas qu’aux
USA 19 ). Les taux d’hospitalisation selon l’âge
sont résumés dans le tableau 1 . Les risques
absolus d’hospitalisation due au VRS ainsi
établis se trouvent, en comparaison inter-
nationale, dans la zone de la population
générale sans facteurs à risque. Pour le
groupe d’âge des nourrissons < 6 mois, pour
lequel a été démontrée une diminution
significative du risque par le palizivumab 3), le
risque relatif d’hospitalisation pour les en-
fants avec une malformation cardiaque
congénitale ne se situe qu’à 1.4 (intervalle
de confiance de 95% 0.6–3.1). Dans cette
étude a été documentée une mortalité si-
gnificativement plus élevée pour les enfants
avec une malformation cardiaque congéni-
tale (1/10 vs. 0/719, p=0.014). Il s’agit en fait
d’un seul décès, qui n’aurait pas pu être évi-
té, puisque la malformation cardiaque n’a été
diagnostiquée que lors de l’hospitalisation
due au VRS. Pour différentes classes d’âge,
il a été calculé qu’entre 80 et 259 patients
avec une malformation cardiaque congéni-
tale devraient être traités pour éviter une
hospitalisation duû)e au VRS 4).
Recommandations révisées\R
pour l’administration
du palivizumab en Suisse\R
Sur la base des données présentées con-
cernant l’épidémiologie des hospitalisations
dues au VRS d’enfants avec des facteurs de
risque et concernant l’efficacité chez les en-
fants avec une malformation cardiaque
congénitale, le groupe de travail interdisci-
plinaire formule les recommandations sui-
vantes:
1. L’administration de routine de palivi-
zumab selon les indications enregis-
trées auprès de Swissmedic ou rete-
nues comme obligatoirement rembour-
sées par les assurances maladie par
l’OFAS n’est pas recommandée. Déci-
sif pour cette prise de position a été (1)
l’efficacité modeste du palivizumab,
(2) que, en Suisse, le décours de l’hos-
pitalisation due au VRS d’anciens pré-
maturés sans facteurs de risque sup-
plémentaires ne diffère pas de façon sub-
stantielle de celui de non-prématurés,
(3) que l’administration de palivizumab
n’est pas économique. û)
2. Anciens prématurés avec une dyspla-
sie broncho-pulmonaire (DBP): les
nourrissons avec une DBP ont un risque
d’hospitalisation nettement plus élevé.
Le groupe de travail recommande donc
l’administration de palivizumab pour les
enfants avec un âge chronologique de
< 12 mois au début de la saison à VRS
avec une DBP sévère selû)on la définition
de consensus internationale 18 )(tableau 2 ).
Le palivizumab peut être envisagé pour
les enfants avec une DBP de sévérité mo-
dérée. L’indication est posée par les néo-
natologues et les pneumologues pédi-
atres responsables. Le palivizumab n’est
pas recommandé pour lû)es enfants avec
une DBP légère.
3. Enfants avec une malformation cardi-
aque congénitale hémodynamique-
ment significative: vu l’efficacité mo-
deste du palivizumab 3), le petit risque
d’hospitalisation en Suisse qui, dans la
Tableau 1: Risque d’hospitalisat\Rion due au VRS pour enfants avec ou sans malforma- tion cardiaque congéni\Rtale hémodynamiquement signific\Rative dans le Canton d\Re Berne, 1997 à 2003 4)
1) pour 100 années patient; intervalle de confiance 9û)5% entre parenthèses
Âge (en mois)
Taux d’hospitalisation\R < 6 < 12 12–24 > 24
Enfants avec malformû)ation cardiaque 1)2.5 (0.8–5.6) 2.0 (0.9 –3.8) 0.5 (0.1 –1.8) 1.3 (0.6 –2.3)
Enfants sans malfoû)rmation cardiaque 1)1.8 (1.6–2.0) 1.2 (1.1 –1.3) 0.2 (0.16 –0.23) 0.7 (0.6 –0.8)
Risque relatif 1.4 (0.6–3.1) 1.6 (0.8 –3.2) 2.7 (0.7 –9.7) 1.8 (1.0 –3.3)
Tableau 2: Indication à l’administ\Rration de palizivumab a\Rux enfants de < 12 mois au début de la saison à V\RRS selon gravité de la d\Rysplasie broncho-pulmonaire (DBP) 18 )
Administration
Degré de DBP Définition de palizivumab
FiO2 > 0.21 pendant au moins 28 jou\Rrs et:
DBP sévère E< 32 SG; FiO2 > 0.3 et/ou VPP/CPAP
à 36 semaines ou au rû)etour à domicileE≥32SG; FiO2 > 0.3 et/ou VPP/CPAP
à 56 jours ou au retouû)r à domicile conseillée
DBP modérée E< 32 SG; FiO2 < 0.3 à 36 semaineû)s
ou au retour à domiciû)leE> 32 SG; FiO2 < 0.3 à 56 jours
ou au retour à domiciû)le indication individuû)elle
DBP légère E< 32 SG; FiO2 = 0.21 à 36 semaines
ou au retour à domiciû)leE> 32 SG; FiO2 = 0.21 à 56 jours
ou au retour à domiciû)le non recommandée
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Vol. 15 No. 6 2004 Empfehlungen / Recommandations
comparaison internationale se situe
dans la zone d’incidence pour les enfants
sans facteurs de risque et les coûyHIs ex-
trêmement élevés qui en résultent pour
éviter une hospitalisation due au VRS 4),
l’administration de routine aux enfants
avec une malformation cardiaque congé-
nitale n’est pas recommandée. En pré-
sence de facteurs de risque individuels,
le palivizumab peut être indiqué pour des
enfants avec un âge chronologique de
< 12 mois au début de la saison à VRS.
Les facteurs de risque sont les malfor-
mations cardiaques cyanogènes, les
malformations avec une hypertension
pulmonaire sévère et/ou une insuffis-
ance cliniquement manifeste, lorsqu’
une correction chirurgicale n’est pas en-
visageable avant la saison à VRS 20). L’in-
dication est posée par le cardiologue pé-
diatre responsable. CAVE: au moment de
la publication de ces recommandations,
le palizivumab n’est pas encore admis par
les assurances maladie pour enfants avec
malformation cardiaque congénitale (voir
limitation dans la liste des spécialités
www .bag.admin.c h/kv/gesetze/sl/f/ ).
Le financement doit être réglé individu-
ellement.
4. Autres facteurs de risque: pour les en-
fants avec d’autres facteurs de risque,
comme, par exemple la mucoviscidose,
les déficits immunitaires ou les maladies
neuromusculaires, le palivizumab n’a pas
été enregistré et n’est donc pas rembour-
sé par les assurances maladie. Dans les
cas particuliers où l’administration paraît
raisonnable, le financement doit être rég-
lé au préalable.
5. Le palivizumab n’est pas indiqué et
n’est pas efficace 21)pour le traitement
d’une infection à VRS.
6. Recommandations générales: il est con-
seillé d’informer soigneusement les pa-
rents concernés que, pour les enfants
avec une DBP ou une malfomation car-
diaque, le palivizumab ne réduit le risque
d’hospitalisation que de 40–50%, le risque
d’hospitalisation pour des infections des
voies respiratoires de tout genre n’est ré-
duit que de 25% et le décours d’une in-
fection à VRS survenue malgré le traite-
ment au palivizumab et nécessitant une
hospitalisation ne sera pas influencé po-
sitivement.
Ils devraient aussi être rendus attentifs
au fait que l’exposition à la fumée de ciga-
rettes et la fréquentation d’une crèche 10 )
augmentent le risque d’hospitalisation et
devraient être, évites chez les patients à
risque dans la mesure du possible. On
pourrait par ailleurs profiter de la con-
sultation pour conseiller la vaccination
active contre le pneumocoque (préma-
turés < 32 SG resp. < 1 500g, patients à
risque pulmonaire et cardiaque) et la
grippe ( influenza) (patients à risque pul-
monaire et cardiaque > 6 mois). (www .
bag.admin.c h/infek t/impfung/d/
index.htm ).
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Correspondance:
Prof. Dr. D. Nadal
Abteilung für Infektiologie
Universitäts-Kinderklinik Zürich
Steinwiesstrasse 75
8032 Zürich
david.nadal@kispi.unizh.c h
Informations complémentaires
Auteurs
Prof. Dr. D. David Nadal , Abteilung für Infektiologie Universitäts-Kinderklinik Zürich