La protection contre le PIMS-TS (MIS-C) peut être un argument important pour les enfants, les adolescents et leurs parents qui choisissent de se faire vacciner contre le COVID-19. Cependant, il n’existait jusqu’à présent aucune preuve scientifique montrant que la vaccination permettait non seulement d’éviter l’infection aiguë symptomatique par le SRAS-CoV-2, mais qu’elle protégeait également contre les PIMS-TS. Un réseau de 70 cliniques pédiatriques aux États-Unis (« Overcoming COVID-19 Network ») montre désormais, en collaboration avec le CDC, que deux doses du vaccin à ARNm BNT162b2 (Comirnaty®, Pfizer-BioNTech) protègent les adolescents de 12 à 18 ans contre les PIMS-TS avec un taux de protection de 91% (95% intervalle de confiance de 78%-97%).
Ces données sont utiles pour les pédiatres qui conseillent les jeunes et les parents. Le PIMS-TS est rare. On estime toutefois qu’il y a eu plus de 200 cas en Suisse depuis le début de la pandémie, dont jusqu’à 50% ont nécessité une prise en charge médicale intensive et un suivi coûteux.
Il convient de préciser qu’il n’existe pas encore de données de ce type pour les enfants de 5 à 11 ans, qui représentent plus de la moitié des cas de PIMS-TS, et que la protection documentée se rapporte aux PIMS-TS après une infection Delta et non après une infection Omicron. En principe, la preuve est toutefois apportée que la vaccination peut prévenir cette réaction tardive à médiation immunitaire.
COVID-19 : la vaccination par ARNm
protège les adolescents contre le PIMS-TS